Les cancers de l'enfant

Chaque année en France, 2 500 enfants sont diagnostiqués d’un cancer : 1 700 enfants de moins de 15 ans et 800 adolescents.

Cancers de l'enfant
  • 500 en décèdent faute de traitement adapté, soit l’équivalent de 20 classes d’école.
  • 1 enfant sur 440 sera atteint d’un cancer avant ses 15 ans.
  • Le cancer est la 1ère cause de décès par maladie chez l’enfant, 2ème cause de mortalité chez les moins de 15 ans.

Le nombre de cancers pédiatriques augmente de 1 à 3 % par an en Europe depuis trente ans avec une accélération constatée depuis 2010 par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Les cancers de l’enfant différents des cancers de l’adulte

Les cancers de l’enfants diffèrent de ceux de l’adulte : que ce soit par leur structure (histologie), leur évolution mais également par leur nature. Les cancers de l’enfant sont principalement des cancers embryonnaires, davantage liés au développement qu’à des facteurs environnementaux (consommation d’alcool, exposition à la fumée de cigarette).

« Certaines formes de cancers sont spécifiques à l'enfant et, inversement, la plupart des cancers de l'adulte n'existent pas chez l'enfant », Institut national du cancer (INCa).

L’organisme immature des enfants est également une particularité qui doit être considérée dans la recherche de traitements adaptés.

Une meilleure survie un manque de traitements adaptés

Les quatre dernières décennies ont permis d’améliorer notablement la survie globale des enfants atteints d’un cancer, notamment grâce aux chimiothérapies et à la collaboration pluridisciplinaire.

Selon la SFCE (Société Française de Lutte contre les Cancers et Leucémies de l'Enfant et de l'Adolescent), le taux de survie à 10 ans des enfants atteints d’un cancer est d’environ 70 %, tous cancers pédiatriques confondus. L’INCa communique un taux de survie de 80 % sur 5 ans.

Ces taux ne doivent pas faire oublier que les progrès enregistrés en matière de guérison d’enfants malades sur les 40 dernières années sont très inégaux selon les types de cancers concernés : le taux de survie des enfants atteints de tumeurs du tronc cérébral est ainsi inférieur à 1 % (et souvent, moins de 10 % pour divers types de tumeurs cérébrales spécifiques à l’enfant et à l’adolescent) contre près de 98 % pour certains types de rétinoblastomes.

Plus de 50 % des enfants qui ont la chance d’en survivre vivent avec de graves séquelles, ou voient l’apparition de pathologies chroniques, à cause des traitements lourds (ou l’absence de traitement adapté) : stérilité, épilepsie, déficit de croissance, cécité, surdité, etc.

« Parce que d'un malheur peut naître l'espoir »